SE MOQUER DU MONDE ,WE CAN DO IT DIT L'ORDRE DES AVOCATS DE PARIS

Balayer devant la porte des autres est toujours plus facile que devant la sienne , beau proverbe qui prend tout son sens quand vous lirez les lignes qui suivent.

En découvrant le site internet dont sont extraits les lignes suivantes , était ce un gag? une plaisanterie?de la poudre aux yeux?ou l'art de se moquer du monde? la balance est plutot pour la dernière proposition.Bonne lecture. Juste une dernière infos pour ceux qui découvrent ce blog , L'ORDRE DES AVOCATS DE PARIS fait l'objet de plusieurs procédures devant les tribunaux pour HARCELEMENT MORAL, L'avocat Pierre-Servan Schreiber, membre de l'Ordre de Paris, en charge du dossier sur le harcèlement dans les cabinets d'avocats Cet avocat peut toujours s'inspirer des faits relatés dans ce blog , il y a de quoi argumenter son rapport .Ne vous gènez surtout pas pour rire en lisant les lignes ci dessous.Il n'y a rien d'inventé.

http://www.actuel-avocat.fr/droit-justice-cabinet/management/a-109304/harcelement-dans-les-cabinets-d-avocats-l-ordre-de-paris-veut-agir-efficacement.html

Harcèlement dans les cabinets d'avocats : l'Ordre de Paris veut agir "efficacement"

Existe-t-il, comme dans les entreprises, un harcèlement dans les cabinets d'avocats ? L'Ordre des avocats de Paris a chargé l'avocat et membre du conseil, Pierre Servan-Schreiber, de rendre un rapport sur le sujet et, surtout, de proposer des solutions aux avocats qui en seraient victimes. Interview.

Vous avez été chargé de rendre un rapport sur le harcèlement dans les cabinets d'avocats. Qu'entendez-vous par harcèlement ?

A la suite de ce rapport, j'ai été chargé d'animer une commission Harcèlement et Discrimination au sein de l'Ordre. Son objectif est d'être une cellule d'écoute pour les avocats et les avocates qui s'estiment victimes de harcèlement au sein de leur cabinet. Pour ce qui est de la définition du harcèlement, je reprendrais à mon compte celle de Marie-France Hirigoyen : "toute conduite abusive qui se manifeste notamment par des comportements, des paroles, des actes, des gestes, des écrits, pouvant porter atteinte à la personnalité, à la dignité ou à l'intégrité physique ou psychologique d'une personne, mettant en péril l'emploi de celle-ci ou dégradant le climat social". (1)

Existe-t-il réellement des situations de harcèlement au sein des cabinets ? Peut-on quantifier le problème, s'il y en a réellement un ?

Il existe bien entendu des situations de harcèlement dans notre profession. Si grande et honorable soit-elle, on voit mal pourquoi elle échapperait à un phénomène assez répandu dans le monde du travail. Nous n'avons aucun instrument nous permettant de quantifier ce problème à l'heure actuelle. Peut-être, du moins peut-on l'espérer, n'est-il pas très répandu. En toute hypothèse, nous verrons bien, après quelques mois de fonctionnement de cette commission quelle est l'étendue du problème, du moins telle que nous la percevrons à travers les appels éventuellement reçus.

Les avocats sont-il prêts à parler ouvertement de situations difficiles auprès de leur Ordre ?

Toute personne harcelée est une victime d'un comportement pervers émanant du harceleur. Par définition, il lui est difficile de s'en défaire et il lui est sans doute difficile d'en parler, voire tout simplement de l'identifier, de mettre un nom sur sa souffrance. C'est la raison pour laquelle nous permettrons aux avocats et aux avocates qui le souhaitent de s'exprimer oralement ou par écrit de façon confidentielle. Bien entendu, ces personnes ont aussi la possibilité de s'adresser à des professionnels de la souffrance psychique, voire même à la police si le comportement leur parait relever du délit pénal, mais il nous a semblé important qu'elles puissent trouver auprès de l'Ordre un lieu d'écoute qui leur permettra d'évoquer ce qu'elles vivent sans culpabilité et confidentiellement.

Le MEILLEURS EST LA.
 

Que compte faire l'Ordre, concrètement ?

Nous sommes en train de mettre en place une adresse email et un numéro de téléphone dédiés que pourront utiliser toutes les personnes souhaitant faire part de leur situation. Ils seront indiqués dans un prochain Bulletin du barreau de Paris. Ces personnes y laisseront les coordonnées auxquelles on pourra les contacter. Elles seront rapidement entendues par deux personnes membres de la Commission : une femme et un homme. Tous les membres de cette commission auront reçu une formation en matière de harcèlement pour mieux en comprendre les tenants et aboutissants et savoir reconnaitre dans les propos de la personne concernée les symptomes d'un harcèlement... voire, dans certains cas, les affabulations (ce qui peut arriver).

Après avoir entendu la personne en ayant fait la demande, de nombreuses possibilités seront ouvertes. Il me semble illusoire de penser qu'il existerait une séquence d'interventions de notre commission qui s'adapterait à tous les cas. Ces situations sont délicates et nous ne sommes pas là pour plaquer sur elles des idées toutes faites sur ce qu'il convient de faire. A nous de savoir agir avec tact et délicatesse, mais efficacement.

Une commission chargée d'écouter les avocats en situation difficile, est-ce suffisant ? L'Ordre doit-il prendre des mesures plus radicales, comme des sanctions ?

Notre commission n'est en aucun cas une commission disciplinaire. Nous croyons réllement à la vertu thérapeutique de l'écoute et du dialogue. De même, tout ce qui sera dit et entendu au sein des travaux de la commission restera confidentiel, sous la seule réserve de situations dans lesquelles nous serions en présence d'un cas méritant à l'évidence une intervention disciplinaire, auquel cas nous transmettrions la question au Bâtonnier qui, en tant qu'autorité de poursuite, décidera des suites qu'il conviendrait, le cas échéant, d'y donner.

Et au sein de L'ORDRE DES AVOCATS DE PARIS , vous proposez quoi Monsieur ? les beaux parleurs ne vivent qu'aux dépens de ceux qui les écoutent, encore un proverbe tellement vrai .

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